Les chrétiens prient pour leur quartier

Les chrétiens qui se réunissent à Belleville au temple du 97 rue Julien Lacroix veulent assurer tous les habitants de Belleville de leur prière régulière, générale et particulière. Protestants réformés de couleur évangélique, nous prions pour le quartier et recevons toute demande de prière, pour vous, votre famille, votre foyer, votre travail, votre activité… etc. Vous pouvez demander la prière via contact@belleville.church

Jésus nous a laissé cette conviction dans la Bible, dans l’évangile de Jean, au chapitre 17, des versets 14 à 18, comme quoi les chrétiens sont envoyés dans le monde, mais qu’ils ne sont pas « du monde ».
Qu’est-ce que cela veut dire ?
Cela veut dire que spirituellement, les chrétiens qui se posent la question de leur origine s’aperçoivent que c’est le Royaume de Dieu ; quand ils se posent la question de leur naissance, ils se souviennent de leur conversion ; quand ils cherchent leur racine, c’est Dieu, le Père de Jésus-Christ. Ils sont finalement comme des étrangers ou des voyageurs sur la Terre (1Pierre 2,11) et Jésus les envoie depuis le Royaume de Dieu vers le monde.

Nous nous considérons comme envoyés vers vous par Jésus pour vous bénir. Et nous le faisons avec joie !

Que celui qui croit être debout prenne garde

« Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber! » 1 Cor 10 :12

Plus le temps passe, plus je réalise combien l’équilibre qui est le nôtre est fragile. Et j’observe aussi les mécanismes qui sont mis en place pour maintenir cet équilibre !

Un piège immense se trouve là devant nous : la toute-puissance ! Plutôt que d’accepter notre vulnérabilité, nous voulons compenser en érigeant un système de protection qui nous permettrait de contrôler notre vie.

En d’autres termes, Dieu nous demande d’être dépendants de Lui. Cela nécessite de rester à l’écoute de Sa Parole et d’accepter, dans l’Eglise cette interdépendance de nos frères et sœurs. Entre Dieu, Sa Parole et le Corps de Christ, il y a une protection. Cette « couverture » nous évite de nous fabriquer nos propres règles et d’entrer dans une déviance faite de « Il faut » et de « On doit ». Ces « propres règles » qui deviendraient à coup sûr une forme de religiosité.

La religiosité ressemble à la piété, mais l’objet central n’est pas le Seigneur.

Elle est dangereuse parce qu’elle a l’enveloppe de la piété sans en avoir le cœur.

Les gens religieux sont toujours très sincères. Ils sont sincèrement dans l’erreur.

Je peux être très sincère en ayant fait de la Bible mon idole. Cela m’empêche, alors, d’écouter la parole que Dieu veut m’adresser au travers de mes frères !

Je peux être très sincère en ayant fait de la prière mon idole. Je perds alors la paix, lorsque pendant  plusieurs jours je reste sans vivre mon heure quotidienne de prière. Je me sens alors condamnée et cela me prive de ma liberté en Dieu.

Je peux être très sincère en m’appuyant sur ma connaissance et toutes les formations que j’ai suivies, les études bibliques que j’ai faites. Si c’est le cas, mon salut ne vient plus de Jésus mais de ce savoir que j’ai engrangé !

Je n’écris pas sur ce sujet pour faire un exposé complet, car cela semble impossible tant ce thème est variable selon la sensibilité des uns et des autres. Mais j’écris pour que nous restions ouverts à ce que Dieu veut faire dans son Eglise en veillant chacun sur son cœur, sur ses attitudes, sur ce qui nous permet de garder notre équilibre.

Le danger  qui vient avec la religiosité c’est un esprit religieux. Lorsque cet esprit mauvais s’installe en nous, il fera tout pour garder sa place en se débrouillant pour nous aveugler du mieux possible. Cet esprit comme tous les autres de sa famille est méchant. Il engendre des souffrances pour celui qui l’héberge tout comme pour ceux que fréquente cette personne.

« Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber! » 1 Cor 10 :12

 

 

Une semaine avec les étudiants de l’école de Bethel Church

Chaque année, nous avons le grand plaisir de recevoir un groupe d’étudiants de Bethel church, une immense église de Redding, Californie. Ils étaient une vingtaine, accompagnés par leur responsable Pamela.

Leur programme fut d’animer une formation de louange ainsi que les deux cultes de notre église. Nous avons même eu la chance de les compter parmi nous pour louer Dieu lors de la nuit de louange, le 13 avril.

Bethel Church est renommée dans le monde entier à travers les livres de ses pasteurs Bill Johnson, Kris Valloton, Dann Silk… traduits en français, ses albums de louange mais aussi sa manière toute particulière d’évangéliser : les chasses au trésor.

Lors d’un précédent week-end d’église en 2013, nos orateurs étaient Monique et Thierry Juvet, un couple pastoral réformé venant de Suisse. Ils ont témoigné de leurs chasses au trésor avec les étudiants de l’école du surnaturel de Bethel que nous recevions cette semaine.

Le livre Honneur et puissance, les fondements de la culture de l’honneur relate leur expérience. L’expérience est bien le maître mot de ces chasses au trésor car comme le remarque Thierry Juvet dans son livre : « Le besoin d’une personne en détresse n’est pas de recevoir une leçon mais une expérience de la part de Dieu ».

Rencontre avec Jack, 22 ans.

 

 

C’était la deuxième visite de Jack, le batteur de l’équipe de louange de Bethel. Il vient du Texas. Il étudie depuis deux ans à l’école du surnaturel. Cette école compte 2300 élèves .

La semaine de mission fait partie de leur cursus : tous les élèves de l’école partent dans plus de 90 pays. Jack est venu avec un groupe de 24 personnes en France .

Leurs journées étaient consacrés à évangéliser et prier pour les Français. Ils ont rencontré une centaine de personnes et ont constaté que les gens étaient en majorité beaucoup plus ouverts à l’Évangile que l’an dernier. Les personnes rencontrées acceptaient plus volontiers que l’on prie pour eux.

Pamela est responsable du groupe des étudiants de Bethel Church. Elle a accompagné des groupes ici à Belleville en 2015, 2017 et 2018. Elle a vécu en France et a noué une solide relation fraternelle avec notre église :

 » Ma relation avec votre communauté date de bien avant les années 2000 et depuis , il s’est passé tellement de choses. J’ai participé à un service d’été avec Jeunesse en Mission (JEM) en 1993 ; c’était mon deuxième contact avec la France et j’en suis tombée amoureuse. Que de beaux souvenirs ! J’ai beaucoup aimé les leaders de JEM et de la communauté de Belleville. Les relations entres les membres sont si chaleureuses et c’est ce qui me toucha le plus « .

Voici son sentiment sur la manière dont le Seigneur a conduit les choses pour cette semaine de mission 2018 à Paris :

 » Le premier dimanche de notre séjour, j’avais le plaisir d’envoyer des équipes au sein de cinq différentes églises à Paris : EPU Belleville, Paris Evangile, Metanoia Family, Eglise Impulsion et Eglise Espoir et Vie. Après quoi, une équipe a eu le privilège d’aller à Rennes à l’église Face à Face.

Les années précédentes, nous avions aussi visité des églises dans le Sud-Est, Sud-Ouest et Est. La grève SNCF cette année nous a conduit à limiter nos déplacements cette fois., mais je crois que tout cela était le plan parfait de Dieu, qui voulait davantage bénir les églises de la région parisienne« .

 

La semaine avec les étudiants de Bethel Church vue par les paroissiens de l’Eglise de Belleville

Valérie était présente lors du culte du mardi et voici son ressenti de cette soirée :

« Nous avons été au bénéfice de la participation des étudiants de l’école de ministère de Bethel Church. Les musiciens ont participé à la louange avec deux personnes de notre équipe de louange habituelle. Un équilibre a été trouvé entre chants en français et chants en anglais.

Nous avons pu constater que ces jeunes musiciens ont l’habitude de diriger l’assemblée dans des temps d’adoration. Peut-être que leur répertoire y est plus adapté.

Le jeune homme qui a fait la prédication a relevé le défi de prêcher en français. Il s’est très bien débrouillé avec notre langue malgré ses lacunes et son manque d’habitude. Au travers de cet « exercice », il a manifesté une grande humilité.

Nous avons été touchés par ce signe fort qu’il a donné de vouloir nous rejoindre et nous atteindre sur notre propre terrain. Les temps en petits groupes ont essentiellement porté sur le thème de la prière de foi pour la guérison et la manifestation du surnaturel du Royaume de Dieu dans le naturel de nos vies. Ces moments ont été encourageants pour les personnes qui y ont participé. ».

La prière, le cinéma témoin de la foi

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Cédric Kahn, cinéaste revendiqué agnostique, filme la foi chrétienne avec bienveillance : il se confronte au défi de rendre cinématographique la prière. La comparaison avec  Pier Paolo Pasolini, réalisateur de l’ Évangile selon Matthieu en 1964 vient rapidement à l’esprit.

C’est un film sincère et authentique réalisé avec un petit budget, sans tête d’affiche particulièrement connue. Pourtant, il suscite la curiosité de bon nombre de médias, chrétiens ou non. Le réalisateur et scénariste s’est beaucoup documenté. Il s’agit d’ une fiction mais son scénario s’appuie sur des récits de vie bien réels d’expériences spirituelles avec des toxicomanes comme c’est le cas en Italie avec le Cenacolo.

 

C’est l’histoire de Thomas, il a 22 ans et il est accro à l’héroïne. Une overdose dans la rue, un curé qui prend soin de lui et le voila qui rejoint une communauté dans la montagne. Ce sont d’anciens drogués qui encadrent ces jeunes : là bas, on soigne les addictions par le travail et la prière. Ce moment charnière de sa vie va lui permettre de découvrir l’amitié, la foi, l’autorité mais aussi l’amour…

Le thème du film, c’est la reconstruction du lien avec les autres, avec Dieu. La prière permet à ces jeunes de combler leur esprit pour ne pas penser à la drogue.

Serge Jacquemus, l’un de nos pasteurs a vu ce film et  nous le recommande avec enthousiasme :

« La Prière donne à voir des jeunes, que la drogue a conduit dans l’ antichambre de la mort, tenter de revivre par la prière et l’ amitié. C ‘est un film fort et pudique qui montre ce qui se produit à l’ intérieur de celui qui passe de l’anti – foi qu’est la drogue à la foi , la vie et l’ espérance.

 Le héros, encore enfant, se convertit grâce aux psaumes et à un miracle. Grâce aussi à une jeune femme. Il retrouve son humanité , celle de Dieu et celle des autres. Bref on voit presque l’ invisible au cinéma ».

C’est d’ailleurs la démarche du réalisateur Cédric Kahn. Il se définit comme étant agnostique et déclare dans le dossier de presse du film : « tout est question de foi dans la vie, par moments, je peux même envier les croyants ».

Il a voulu filmer la foi à travers le doute et laisse libre le spectateur se forger une conviction même face à la scène du miracle en montagne que vit le jeune Thomas.

Comme le remarque Serge, la foi n’est jamais une évidence, chacun peut faire librement son choix.

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On se retrouve au culte mardi soir ?

Paroissiens réguliers du dimanche matin et invités (amis ou voisins du quartier) se sont réunis ce mardi 6 mars pour une soirée conviviale : un culte de semaine pour rencontrer Dieu ou se reconnecter à Lui alors que le quotidien nous happe.

L’ espace du temple a été pensé en différents petits espaces chaleureux pour que ceux qui ne sont pas familiers des églises puissent se sentir un peu comme à la maison. Il  y a un endroit cosy avec des canapés et une magnifique table toute en récup pour accueillir le buffet , un espace créatif pour écrire un petit mot à Dieu, lui exprimer un sujet de prière ou de reconnaissance…., les lumières sont tamisées…

 

Le culte de semaine a lieu tous les mardis de 19h30 à 21h30. Il commence par un temps d’accueil avec un buffet : un apéritif dînatoire. C’est l’occasion de faire connaissance. Puis le culte débute à 20h avec l’accueil du pasteur Gilles Boucomont et un temps de louange d’une vingtaine de minutes.

 

L’espace créatif avec la possibilité d’écrire un mot à Dieu.

Le vocabulaire employé est le français courant, dénué de toutes expressions religieuses. On  y présente Dieu comme un Père qui se soucie de nous, qui est présent alors qu’on s’agite à Le chercher, à se chercher.

Après la louange une surprise nous attendait : une chorégraphie de danse contemporaine, comme illustration du  message du pasteur.

Jaime Flor commença par mimer la langue des signes, puis exprima avec ses gestes l’agitation du corps, de l’esprit. La musique s’invite au milieu de sa chorégraphie avec un chant en hébreu qui a une histoire particulière. L’homme qui chanta eut la vie sauve  car l’officier nazi qui l’entendit fut touché par la beauté de son chant Hymne à la mémoire des déportés d’ Auschwitz.

Le pasteur avait indiqué au danseur le thème : rentrer en contact avec Dieu en quelques mots. Jaime a voulu exprimer la foi par la danse sans laisser de place à la religion.

Moi qui fréquente les cultes protestants du dimanche matin depuis une vingtaine d’années, c’était la première fois que j’assistais à une chorégraphie illustrant un message biblique (en trois minutes) et c’était une expérience exceptionnelle, qui enrichit de façon différente qu’une prédication.

Ensuite, Gilles a lu un passage de la Bible sans donner de référence particulière, pour susciter la curiosité de nouveaux lecteurs de la Bible sans doute. Il y a eu un temps de partage et de prière en petits groupes pendant une trentaine de minutes, très important pour la communion fraternelle grâce au retour d’expériences personnelles avec Dieu.

A la fin du culte après l’envoi et la bénédiction, il y a la possibilité de demander la prière.

Enfin, félicitations à toute l’équipe d’une dizaine de personnes qui s’affairent dans la cuisine, sur l’estrade pour mener la louange, l’accueil des nouveaux venus, les équipiers de prière et l’équipe pastorale : c’est un beau défi qui commence pour l’église de Paris -Belleville !

Margot

Un dimanche tout près de Jésus

Retour sur le 4 février 2018

C’est autour d’un bon repas que notre Seigneur et frère partageait volontiers sa passion pour son Père ; il n’était jamais en reste. Nous aussi, nous avons cette occasion de festoyer : gratin, salades, pizzas, rôti, mais également divers boissons, pour accompagner nos discussions, pour nourrir ce temps de partage tellement particulier.

C’est un temps où nous élargissons l’espace, où nous nous sentons en sécurité pour nous aventurer avec toute la confiance et la compassion de notre Seigneur, dans les profondeurs de notre coeur et toucher la sainteté de DIEU « Père prodigue ». Qui au risque d’en perdre la vue à nous attendre, continue de scruter l’horizon, nous attends, nous désire.

Nous prenons le risque durant ce moment de fête des papilles, de nous ouvrir a nous-mêmes, et aux autres, de laisser notre Dieu être Dieu en nous. Dans ce « Lieu » où nous acceptons de partager notre chemin, les uns avec les autres : comment nous l’avons rencontré, ce qu’il a fait dans nos vies …

C’est bon de voir l’amour d’un Père en oeuvre, la façon de venir nous dire où tout simplement d’être là ICI et MAINTENANT .

Thierry

Retour sur « Dire Dieu aux musulmans »

Vendredi 16 février a eu lieu la formation Dire Dieu aux musulmans.

Après le temps de louange,  Karim, a pris la parole en nous parlant, d’abord, de son arrière plan et de son témoignage.

Il a raconté son enfance et les nombreuses difficultés qu’il a rencontrées. Il s’est approché du Dieu de Jésus-Christ très progressivement. Cela a commencé quand un chrétien a parlé avec lui, lors d’une soirée, dans un cadre familial. Lorsque Karim a commencé à lire l’Évangile, il a été bouleversé par la personne de Jésus. Maintenant, Karim est engagé dans la foi depuis plus de 10 ans.

Karim a insisté sur le fait que le chrétien qui s’approche d’un musulman doit être rempli du Saint-Esprit afin de ne pas se laisser dominer par les joutes verbales qui pourraient s’installer. Il est important de connaître le milieu et la culture de la personne à laquelle on désire témoigner. La prière fidèle pour cette personne est aussi indispensable. Cela représente un engagement qui ne portera aucun fruit s’il n’est pas motivé par l’amour. C’est aussi grâce à la prière que le chrétien sort de la peur, il est délivré de la timidité et de la confusion pour être un interlocuteur clair qui se fait comprendre sans avoir forcément réponse à tout.

Le témoignage donné aux musulmans doit être vécu dans la foi en la Parole de Dieu qui est efficace.

Merci à Karim pour cet enseignement qui nous a défiés à être des témoins.

 

 

Une DFE de folie

Retour sur le 17 décembre 2017

Nous avons eu le plaisir ! Que dis-je !! La joie de vivre un dimanche pas ORDINAIRE mais EXTRAORDINAIRE !!! En effet nous accueillons parmi le peuple de Dieu notre soeur TAKINI , après avoir traversé victorieusement les eaux du baptême ! Quel témoignage « ÉPOUSTOUFLANT » ! Oui il y a de la joie dans le ciel et dans nos coeurs.

C’était l’occasion également de fêter l’anniversaire de Michelle, Laura, Gabrielle, une joie partagée autour d’un festin de « ROI » et dans cette atmosphère de fête, petits et grands à l’unisson nous avons chanté l’anniversaire de notre sauveur !

Ainsi en marche, nous nous quittons en nous souhaitant les uns les autres un « Joyeux Noël » plein des couleurs de cette nouvelle naissance qui nous est offerte.

Thierry