La prière, le cinéma témoin de la foi

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Cédric Kahn, cinéaste revendiqué agnostique, filme la foi chrétienne avec bienveillance : il se confronte au défi de rendre cinématographique la prière. La comparaison avec  Pier Paolo Pasolini, réalisateur de l’ Évangile selon Matthieu en 1964 vient rapidement à l’esprit.

C’est un film sincère et authentique réalisé avec un petit budget, sans tête d’affiche particulièrement connue. Pourtant, il suscite la curiosité de bon nombre de médias, chrétiens ou non. Le réalisateur et scénariste s’est beaucoup documenté. Il s’agit d’ une fiction mais son scénario s’appuie sur des récits de vie bien réels d’expériences spirituelles avec des toxicomanes comme c’est le cas en Italie avec le Cenacolo.

 

C’est l’histoire de Thomas, il a 22 ans et il est accro à l’héroïne. Une overdose dans la rue, un curé qui prend soin de lui et le voila qui rejoint une communauté dans la montagne. Ce sont d’anciens drogués qui encadrent ces jeunes : là bas, on soigne les addictions par le travail et la prière. Ce moment charnière de sa vie va lui permettre de découvrir l’amitié, la foi, l’autorité mais aussi l’amour…

Le thème du film, c’est la reconstruction du lien avec les autres, avec Dieu. La prière permet à ces jeunes de combler leur esprit pour ne pas penser à la drogue.

Serge Jacquemus, l’un de nos pasteurs a vu ce film et  nous le recommande avec enthousiasme :

« La Prière donne à voir des jeunes, que la drogue a conduit dans l’ antichambre de la mort, tenter de revivre par la prière et l’ amitié. C ‘est un film fort et pudique qui montre ce qui se produit à l’ intérieur de celui qui passe de l’anti – foi qu’est la drogue à la foi , la vie et l’ espérance.

 Le héros, encore enfant, se convertit grâce aux psaumes et à un miracle. Grâce aussi à une jeune femme. Il retrouve son humanité , celle de Dieu et celle des autres. Bref on voit presque l’ invisible au cinéma ».

C’est d’ailleurs la démarche du réalisateur Cédric Kahn. Il se définit comme étant agnostique et déclare dans le dossier de presse du film : « tout est question de foi dans la vie, par moments, je peux même envier les croyants ».

Il a voulu filmer la foi à travers le doute et laisse libre le spectateur se forger une conviction même face à la scène du miracle en montagne que vit le jeune Thomas.

Comme le remarque Serge, la foi n’est jamais une évidence, chacun peut faire librement son choix.

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